Nouvelle Zélande : île du sud (11 février – 3 mars)

En arrivant à Picton le 11 février, nous disons au revoir, au moins pour un temps, aux 6Gone, et partons directement vers l’ouest. Nous passons une journée au calme dans la ville de Nelson et allons le lendemain visiter l’usine de beurre de cacahouètes Pic’s. Nous étions sur liste d’attente mais tentons quand même le coup, et ils nous accueillent à bras ouverts, chaleureux comme toujours ici. Nous apprenons plein d’anecdotes sur l’arachide et ses propriétés et observons les chaînes de production et d’emballage.

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Évidemment, la visite se clôture par une dégustation de leurs différentes gammes et nous achetons un pot !

Nous reprenons ensuite la route pour atteindre le parc national d’Abel Tasman. Le premier freecamp est bondé, le deuxième est un grand parking bétonné, alors nous continuons… et finissons donc au camping de Kaiteriteri !

Abel Tasman est un parc magnifique, une grande forêt tropicale bordée de plages paradisiaques. Le 14 février, Guillaume a réservé un tour en bateau. Nous longeons la côte pendant 3 heures, le temps de voir le fameux rocher brisé en deux par le gel, une colonie de bébés otaries, et des plages de sable blanc à l’eau turquoise, où nous apercevons une grande raie.

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Le bateau nous pose à Apple Tree Bay et nous commençons une rando de 3 heures dans la forêt afin de rejoindre une autre anse. Nous croisons beaucoup de monde et observons des cigales.

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A l’arrivée, nous profitons de la plage d’Anchorage pendant 2 bonnes heures, avant que le bateau ne revienne nous chercher.

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Le soir, Guillaume et moi allons pour la première fois du voyage dîner en amoureux, à la pizzeria du camping, pendant que les filles regardent un film. C’est en écoutant la play-list mièvre qu’on réalise que c’est la Saint Valentin… no comment !

Le lendemain, nous rejoignons la côte ouest et dormons dans un freecamp, très joli bien que très fréquenté, entre la Fox River et une plage de galets littéralement recouverte de bois flotté.

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Le 16 février, la météo prévoit de fortes pluies et un vent violent, résidus d’une tempête tropicale. Au matin, ça va encore, on fait un tour au marché baba-cool du coin. Entre les étalages de bijoux en coquillages et ceux de peluches en crochet, on achète des tomates bio (24 dollars/kg quand même !).

Un peu plus tard, et cette fois sous une pluie battante, on va voir les célèbres falaises de Pancakes rocks, qui doivent leur nom aux milliers de strates qui les composent et qui font penser à des piles de crêpes. Même si la comparaison est un peu tirée par les cheveux, la vue est époustouflante, surtout dans les creux de la falaise où les vagues viennent se fracasser dans un vacarme assourdissant !

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Néanmoins, nous sommes trempés jusqu’aux os et adoptons peu à peu une démarche proche de celles des manchots !

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Olivia, dont le KWay publicitaire n’a servi à rien, doit changer toutes ses épaisseurs… Nous lui achetons illico-presto un ciré de pêcheur qui sera bien utile dans les jours à venir. Dans la grande surface du coin, nous notons les allées réservées à l’achat des uniformes de chaque école, en cette période de rentrée scolaire qui a eu lieu trois semaines plus tôt.

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Que du très classique, écossais, jupes plissée, robes chasubles, polos et blazers, ça change de ceux observés à Buenos Aires : sweats roses à capuche pour tout le monde, avec léopard géant dans le dos…

Bref, avec ce temps, le camping-car va se transformer pendant deux jours en buanderie, avec des vêtements suspendus à la moindre poignée de placards, etc. On a l’impression de vivre au milieu d’un étendoir. Sans succès vu le taux d’humidité !

Nous dormons au camping d’Hokitika et n’allons pas voir le « vallon aux vers luisants », tant le temps est peu engageant. Au matin, mauvaise surprise, le CC de location prend l’eau, un coin de notre matelas est trempé !

Nous allons visiter la fabrique de bijoux en jade de la ville. C’est une des spécialités du coin depuis les maoris. Après un exposé sur les différents types de jade et la manière de le découper, nous allons voir les artistes à l’œuvre dans l’atelier. Les filles choisissent un petit souvenir : un pendentif pour les grandes et un petit kiwi pour Olivia.

Puis nous continuons la route vers le sud et arrivons à Ross, ville qui a été le théâtre d’une petite ruée vers l’or au XIXème siècle. Grâce au visionnage du « C’est pas sorcier » sur ce thème, la bâtée ou le sluice n’ont pas de secret pour nous ! Comme nous ne faisons que passer, nous optons pour la formule « or garanti » dans les bassins d’orpaillage.

Après une démonstration, les filles trient elles mêmes les graviers de leur bâtée et trouvent plusieurs paillettes d’or et même quelques pierres de jade.

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C’est étonnant comme les paillettes sont brillantes et les pierres déjà taillées en petits rectangles ! Comme toujours ici, tout est très marketing et peu naturel. Visiblement, ils préfèrent ajouter eux mêmes l’or déjà traité afin de satisfaire les clients…! Pour en avoir le cœur net, nous partons, pelles à la main et bâtées sous le bras, chercher l’or directement dans le lit de la rivière ! L’expérience est évidemment moins concluante mais plus authentique ! Et nous trouvons quand même quelques paillettes.

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Les filles sont ravies et s’imaginent qu’elles vont pouvoir acheter une maison si elles mettent leurs récoltes en commun…!

Il est temps pour nous de reprendre la route vers les glaciers. Le temps est toujours maussade et la météo ne prévoit pas d’amélioration dans l’immédiat. A l’arrivée, il n’y a évidemment aucun stationnement autorisé pour la nuit, et nous devons donc à nouveau aller dans un camping, qui s’avère être comme souvent ici un parking amélioré…
En revanche, c’est l’occasion pour nous de découvrir l’honnêteté et la confiance des néo-zélandais ! Ici, pas de réception : chacun remplit sa fiche et laisse son règlement dans un grand panier en libre accès ! La secrétaire ne viendra le relever qu’une fois la nuit tombée ! Il paraît que c’est souvent le cas ici. Dans le même genre, on croise régulièrement sur la route de petits stands où l’on peut acheter des fruits… en prenant soin de laisser l’appoint !

Le lendemain, le ciel est complètement plombé, les montagnes sont dans la brume de la vallée jusqu’au sommet et les averses s’enchaînent. Nous renonçons donc à notre rando vers le glacier Franz Josef et prenons la route vers le glacier Fox. Là-bas, même scénario, nous abandonnons et nous consolons en pensant à tous les glaciers vus en Patagonie. Nous faisons un petit crochet vers le lac Matherson, surnommé le lac miroir à cause des incroyables reflets qu’on peut y observer. Evidemment, même si la pluie a cessé, une fine brise strie la surface de l’eau et empêche tout reflet… C’est néanmoins l’occasion d’observer de nombreux oiseaux et de rencontrer une famille argentine avec qui nous sympathisons.

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Nous sommes contents de reparler un peu espagnol ! En plus il y a un joli point de vue sur les glaciers !

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Avant de nous arrêter pour le soir, nous nous passons un moment à la plage de Ship Creek où nagent parfois des dauphins. Pas de dauphins pour nous, mais des sandflies par milliers qui essaient de nous dévorer malgré le répulsif et qui donneraient leur vie pour rentrer dans le CC malgré les moustiquaires… Nous dormirons donc ailleurs…

Il y a des jours comme ça !

Le 19 février, nous allons voir une rivière connue sous le nom de Blue Pools, à cause de l’eau bleutée de ses bassins, en provenance directe des glaciers. Encore une fois, il y a beaucoup de monde tout le long de la balade mais néanmoins la vue en vaut la peine. L’eau n’est pas bleue, elle est verte, mais elle a surtout la spécificité d’être d’une incroyable transparence ! On voit jusqu’au fond, même avec plusieurs mètres de profondeur.

 

Certains touristes intrépides plongent du haut du pont suspendu, à presque 10 mètres de haut, pour arriver dans une eau glaciale.

Après cette jolie balade, nous prenons la route pour Wanaka où nous longeons des lacs incroyables aux eaux turquoises ! Nous ne nous arrêtons pas, et continuons un peu plus loin pour dormir dans un free camp avant la ville de Cromwell. Même s’il est, comme souvent, bondé, la vue sur le lac Dunstan est très belle et les filles iront patauger sur la plage au milieu des canards. Où Olivia oubliera ses chaussures…

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Le lendemain, une fois n’est pas coutume, nous n’avons pas beaucoup de route. Nous allons jusqu’à Queenstown retrouver les 6Gone. Queenstown est connue pour ses activités en tout genre : saut à l’élastique, tyrolienne géante, parapente… Le tout à des prix nettement supérieurs à ce qu’on trouve en France. Nous nous laissons tenter par la luge, plus adaptée à l’âge des enfants – et à notre budget.

Dans les œufs, n’oubliez pas de sourire, la photo souvenir vous sera proposée déjà imprimée à la sortie pour la modique somme de 18 dollars…! Après les œufs, puis un télésiège, nous voici tout en haut avec une vue imprenable sur Queenstown et le lac Wakatipu.

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Les filles, très excitées de retrouver leur copine Aure, n’écoutent rien aux explications, d’autant plus qu’elles sont bien évidemment en anglais.

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Résultat : Camille se retrouve bloquée dans les tournants et Rosalie ne maîtrise pas sa vitesse, fonce dans un parapet et vole jusqu’à une pelouse fraîchement tondue. Elle avale des brins d’herbe et saigne d’un peu partout… Finalement, tout ce petit monde se motive pour le deuxième tour qui sera bien plus concluant !

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Le soir, nous dînons chez des amis des parents qui sont en voyage en Nouvelle-Zélande et qui décollent dès le lendemain pour l’Australie. Nous avons eu du mal à les rattraper mais y sommes finalement parvenus ! Nous sommes accueillis comme des rois et les filles profitent du jacuzzi de l’hôtel, pendant que j’écluse ma montagne de linge dans leur buanderie. Ces retrouvailles changent des dîners au coin de feu en Normandie !

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Le lendemain, vendredi 21 février, nous allons nous balader dans Queenstown, en particulier dans les gardens, une petite péninsule face au port : ruches, ponton, forêts de pins, roseraie…

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Nous découvrons le sport local, le disc golf. Il s’agit d’un parcours de golf au milieu du parc, où les 18 trous sont remplacés par 18 paniers en métal (les targets) et les balles sont remplacées par des frisbees. Des joueurs nous montrent leurs différents frisbees, nous laissent essayer et nous font une petite démo en visant un panier à 55 mètres !

Nous retrouvons ensuite les 6Gone pour déjeuner chez Fergburger, où l’on trouve les meilleurs burgers du monde !

Puis nous nous séparons pour reprendre la route chacun de notre côté. Nous devions aller voir les fjords plus au sud. Mais la route d’accès, suite à des récentes inondations, est fermée pour encore quelques jours. Cela, ajouté aux kilomètres, nous incite à revoir notre itinéraire. Nous repartons donc vers le nord en direction des lacs et redormons près de Cromwell, où nous retrouvons les chaussures d’Olivia qui nous attendaient bien sagement sur la plage ! Nous rencontrons Camille, une voyageuse de 30 ans, avec qui nous dînons dans le camping-car.

Le lendemain, nous prenons la route pour le lac Pukaki aux eaux d’une couleur incroyable : un turquoise clair, opaque et laiteux. Celui-ci, comme la plupart des lacs environnants, provient de la fonte des glaciers en amont. En glissant, les glaciers se chargent en poussière de roche gris pâle, qui, mélangée à l’eau, lui confère sa couleur si caractéristique.

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Nous dormons dans un magnifique free camp face à ce lac et rencontrons une nouvelle famille de français, les Obs’rêveurs, dont les deux enfants ont exactement l’âge de nos aînées. Le lendemain, après l’école, les enfants organisent une grande partie de Playmobil en plein air pendant que les parents prennent l’apéro, puis nous partons pour une belle randonnée, au pied du mont Cook.

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Nous arrivons après la foule et profitons de paysages grandioses.

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A l’arrivée, nous sommes récompensés par un glacier et des petits icebergs, qui nous semblent bien grisâtres après ceux de Patagonie mais qui nous consolent amplement d’avoir loupé Franz Josef et Fox.

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Tout ce petit monde bavarde et joue et les 10 kilomètres passent comme une lettre à la poste. Nous avons même dû sermonner les enfants qui nous avaient semés en prenant 500 mètres d’avance !

Comme souvent, les balades sont l’occasion de faire des petits bacs. Maintenant Olivia veut participer mais elle crée ses propres règles : elle a bien les mêmes catégories, mais pas de lettre imposée. Évidemment, comme ça, c’est moins compliqué…!

Camille et Rosalie ont aussi composé une nouvelle version de « 3 petits chats », de 30 ou 40 lignes, qu’elles chantent en boucle : « ça s’décolle… colle une claque…claque la porte-porte-porte » !

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Avec tout ça, nous arrivons fort tard à notre prochain bivouac, au sud du lac Tekapo, entre un lac et une rivière, toujours turquoises !

 

 

Le 24, nous souhaitons avoir un bel aperçu sur le lac Tekapo et prévoyons de faire la randonnée jusqu’en haut du Mont John. Malheureusement, ou heureusement selon les points de vue, on se trompe de route et arrivons directement en CC tout en haut de la montagne ! Nous profitons du panorama exceptionnel et déjeunons sur place, à côté des observatoires.

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En effet, toute la région est réputée pour son ciel étoilé tous les soirs et on peut dire qu’on a été gâtés ! Ici, malgré les rares petites villes, il n’y a aucune pollution lumineuse et on voit parfaitement les étoiles, quelques planètes et la Voie Lactée. La Grande Ourse et ses consœurs ne sont pas visibles ici, mais nous repérons Orion et l’étoile du Sud.

Le 25 février, notre route nous mène vers la côte est et nous dormons un bord d’une plage, pour la première fois complètement seuls !! Nous y rencontrons trois locaux qui pêchent avec une ligne d’environ 1km de long, tirée depuis la plage par un petit moteur. Ils prennent pas mal de petits requins d’un mètre environ et un poisson éléphant, nommé ainsi à cause de sa trompe ! Ils ne sont pas causants et nous avons un peu de mal à comprendre leur accent, très proche de l’écossais avec leurs R roulés.

Le lendemain, c’est notre dernière étape avant de remonter vers le nord, nous allons voir les Moeraki Boulders. Ces rochers parfaitement ronds sont posés depuis des millénaires dans le sable et sont une vraie curiosité locale.

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Ce paysage contrasté est très photogénique et pourrait être une aire de jeux originale s’il n’était pas tant envahi par les touristes. Néanmoins, nous sommes contents d’avoir fait ce détour pour découvrir un peu la côte est.

Après cette visite, nous remontons vers le nord et cherchons une messe pour le mercredi des cendres. La cathédrale est fermée depuis le dernier tremblement de terre et la seule autre église catholique n’en proposait qu’une le matin, donc, à la place, nous faisons une pause goûter/trampoline au camping des Obs’rêveurs, avant de continuer encore un peu la route.

Avant de rendre le camping-car le 29, nous passons deux jours dans la petite ville d’Akaroa située sur la péninsule Banks. C’est un des spots de nage avec les dauphins. Camille et moi avions envie de nous laisser tenter mais malheureusement c’est complet pour les deux jours à venir. Pas de regret à avoir pour autant, la mer commence à se déchaîner et les excursions sont soit annulées soit pas très concluantes ! Nous profitons donc du camping où nous rencontrons encore trois nouvelles familles françaises, et de la ville dont les rues portent des noms français, qui datent des premiers colons de la péninsule. C’est l’occasion d’un goûter crêpes !

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Ces temps-ci, nous roulons globalement un peu moins qu’en Amérique du Sud et les filles s’occupent facilement. Camille, prenant comme prétexte d’être dans le sens de la marche, s’assoit quasiment entre nous et parle beaucoup. Néanmoins, elle reprend volontiers son rôle d’assistante pour ramasser un jouet, chercher le goûter, sortir l’appareil photo… Elle a un très bon sens de l’observation et nous demande régulièrement de lui traduire des panneaux. Mine de rien, elle progresse, et nous devrons bientôt nous méfier quand nous utilisons l’anglais pour parler librement. Quant à Rosalie, elle passe son temps à lire et dévore de sacrés romans ! Olivia, de son côté, affirme (encore) son caractère et son indépendance. Dès que l’on croise des français, c’est-à-dire tous les jours, elle se plante devant eux pour leur raconter sa vie et affirmer qu’elle est « la reine des bêtises » !

Pendant nos 5 semaines ici, nous n’avons pas croisé beaucoup d’auto-stoppeurs et n’en avons pris que deux fois : Maxence et Clément, deux français, cela ne nous a pas beaucoup dépaysés !

Avant de quitter la Nouvelle-Zélande, nous passons deux jours à Christchurch. Nous avons rendu le CC et logeons dans un Airbnb.

La ville est encore marquée par les séismes de 2010 et 2011. En 2011, la cathédrale s’est partiellement effondrée et les réparations commencent tout juste.

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Nous allons voir ce qu’il en reste, ainsi que la cathédrale de transition construite en carton : pas très belle mais originale, elle a le mérite d’avoir un faible impact écologique et de répondre aux normes anti-sismiques.

 

Juste derrière, 185 chaises blanches figurent les 185 victimes du tremblement de terre de 2011 : parmi elles, deux transats de bébé, deux chaises de tout petits, un fauteuil roulant… Ici les chiffres deviennent concrets, les filles sont troublées et émues.

En deux jours, nous longeons l’Avon River, admirons le street art, passons sous le pont du souvenir, faisons une escale shopping chez H&M, déjeunons dans la jolie New Regent St, traversons des bâtiments aux allures de pensions anglaises et jouons dans la fameuse aire de jeux de Margaret Many.

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Nous n’oublions pas de nous cultiver un peu, le premier jour par la visite du centre d’art moderne et le deuxième par celle du musée de Canterbury, musée de la région aux thèmes aussi variés que les premiers maoris, les animaux préhistoriques, les années 70 à 2000… Nous y voyons des répliques de rues du XIXème siècle et d’une maison intégralement couverte de coquillages. Super musée !

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Avant de quitter le pays, quelques observations en vrac sur la Nouvelle-Zélande :

Les maisons sont principalement en bois, très simples (surtout dans l’ile du sud) et le plus souvent de plain pied. En revanche, elles sont toujours bien entretenues !

En terme d’animaux, nous n’avons pas vu tant de moutons que ça, mais étonnamment pas mal d’élevages d’alpagas et de biches, et de très beaux oiseaux sauvages :
⁃ le tui capable d’imiter les chants des autres oiseaux
⁃ le pigeon forestier, énorme et au plumage bleuté
⁃ le kéa, gros perroquet des montagnes tellement curieux qu’il n’est pas rare qu’il abime les CC dans sa quête
⁃ le pukeko, au plumage bleu et noir et dont le bec rouge se termine par un bouclier frontal
⁃ Le weka qui, contrairement au kiwi à qui il ressemble malgré son bec nettement plus court, est très facile à observer lors de balades en forêt.

Les kiwis (les gens, pas les oiseaux…) ont toujours été très chaleureux, aidants, avec une petite phrase pour les filles, et presque toujours quelques mots en français. Ils sont soucieux de leur peau, on trouve souvent des distributeurs de crème solaire dans les lieux publics ; tout comme du gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains un peu partout, y compris dans les églises. Et ça, c’est sans rapport avec l’épidémie de Coronavirus !

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Physiquement, ils sont grands, costauds (ou +), et ici le tatouage, maori ou non, règne en maître, ainsi que les cheveux teints en vert, rose ou bleu, pour tous les âges et tous les sexes, le tout en bonne intelligence avec les uniformes des collèges et lycées… !

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Au supermarché, il est conseillé aux ouvriers agricoles ou municipaux de retirer leurs bottes crottées avant d’entrer. Pour éviter ce problème, une partie des gens marchent pieds nus. Tous les jours, nous avons croisé des personnes de tout style sans chaussures, pas seulement en balade ou à la plage, mais dans la rue, à l’école, à l’aéroport, dans les magasins… !

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Le 3 mars, nous prenons l’avion qui nous emmène en Australie où nous allons retrouver la mère de Guillaume, les filles sont surexcitées de retrouver leur grand-mère et de voir des kangourous !

Mais avant cela, quelques petits rebondissements… Nous devons d’abord passer à l’agence de location où nous avons le faible espoir de récupérer le contenu d’une des boîtes à gants que nous avions oublié de vider : tablette, batterie, câble, lunettes de soleil… Miracle, tout est là ! En revanche, au moment de les ranger dans leur sac à dos, c’est lui qui n’est plus là, laissé dans l’Airbnb ! Un petit coup de fil, un aller-retour et c’est réglé. Tout est bien qui finit bien, mais il va clairement falloir qu’on améliore le process des bagages car à partir de maintenant, on va changer de lieu tous les deux jours en moyenne !

2 commentaires sur “Nouvelle Zélande : île du sud (11 février – 3 mars)

  1. J’ai l’impression que les nombreux français que vous rencontrez ne viennent plus d Issy les Moulineaux. OUF ! Superbes plages, incroyable cette couleur de l eau ! On vous embrasse

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  2. On a le souffle coupé par tant de beauté ! Merci mon Dieu ! Et que ce peuple semble civilisé et accueillant. Veinards. Amé la Jalouse

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