Premiers pas en Nouvelle Zélande (26 janvier – 1er février)

Après un vol sans encombre, nous arrivons à Auckland un peu avant 6h du matin le 26 janvier. Le temps d’effectuer les formalités – assez drastiques en termes de biosécurité – nous rejoignons le centre ville et récupérons notre appartement. Celui-ci est situé au pied de la Sky Tower, plus haute tour de tout l’hémisphère sud avec ses 328m.

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C’est l’un des points de passage obligés à Auckland. Nous irons y déjeuner le lendemain pour fêter l’anniversaire de Margue. Il y a un restaurant panoramique qui tourne autour de l’axe de la tour, offrant un panorama sur toute la ville, à 200m de haut.

En attendant, alors que nous partons nous balader en direction du port, je commence à sentir que j’ai de la fièvre. Probablement le contrecoup du voyage…

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Nous allons passer l’après-midi à l’aquarium ; avec le décalage horaire de 16h, il nous semble que c’est une activité qui devrait maintenir les filles éveillées.

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On profite en plus d’une superbe vue sur la ville pendant le trajet.

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En fin de journée, tout le monde rentre se poser à l’appartement, et j’en profite pour aller faire un plein de courses.

Nous avons prévu de rester 3 jours à Auckland, avant de récupérer notre camping-car de location pour partir explorer le pays. C’est la plus grande ville du pays, devant Wellington et Christchurch. La ville est très agréable, propre et aérée, et il semble y faire bon vivre.

Tout au long de l’après-midi, la fièvre continue de monter et je commence à ressentir en plus des douleurs musculaires et articulaires assez fortes. Je repense à notre dernière semaine de l’autre côté du Pacifique et réalise que la dengue sévissait à Asuncion lorsque j’y étais pour vendre le camping-car. J’envoie un message aux Tiliky chez qui j’avais passé 3 nuits et la réponse d’Yvette ne se fait pas attendre : elle vient d’être diagnostiquée positive à la dengue. Il est donc très probable que j’ai également été piqué sur place par un moustique porteur du virus…

Le 27, après l’école, nous allons déjeuner comme prévu en haut de la Sky Tower. Le cadre est superbe et la vue sur la ville est magnifique. Je ne suis malheureusement pas en mesure d’en profiter : la fièvre et les symptômes grippaux sont repartis de plus belle.

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Après le déjeuner, pendant que je rentre dormir à l’appartement, les filles se baladent en ville. Dans la cathédrale St Patrick, Olivia profite d’un bénitier posé à même le sol pour se tremper les pieds…

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Elles assistent ensuite à une course de « dragon boats », avant de faire quelques activités à la foire du port lors de laquelle les entreprises impliquées dans les activités portuaires présentent leurs métiers de manière ludique. Par exemple, grâce à un casque de réalité virtuelle, les filles installent des containers, perchées dans une grue à 40m de haut.

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Notre immeuble est doté d’une petite salle de sport et d’un bassin de 7 ou 8 mètres largement suffisant pour les filles qui en profitent tous les jours en fin de journée.

L’appartement est très bien agencé, et extrêmement bien situé. Seul bémol, il est absolument infesté de cafards. L’annonce Airbnb précisait qu’il était possible qu’il y en ait quelques-uns, l’immeuble ayant été récemment traité. En 3 nuits sur place nous avons dû en tuer une centaine….

Alors que la fièvre ne redescend pas et pour en avoir le cœur net je me rends à l’hôpital dès le 28 au matin pour y faire une prise de sang. Je présente tous les symptômes et n’ai donc pas de doute sur le résultat… qu’il faut attendre 4 à 5 jours. Au regard du diagnostic quasi certain, on verra si je vais les chercher. Margue de son côté stresse un peu parce que si je ne suis pas en état de conduire, il va falloir qu’elle prenne le volant, et s’attaque par la même occasion à la conduite à gauche.

Le 29, nous quittons la ville pour aller chercher le camping-car. Marguerite et moi avons un peu l’impression que l’on expédie le tour des équipements et du véhicule, sous prétexte que nous venons de passer 6 mois dans un véhicule comparable… pas trop grave, on avisera !

Dans celui-ci il y a 3 lits doubles, dont 2 qui requièrent d’être démontés chaque jour. C’est évidemment moins pratique que nos 5 lits fixes aménagés dans notre ancien véhicule mais on s’y fait. La cuisine est en revanche très bien équipée avec un four à gaz et un micro-ondes. De quoi renouveler un peu nos habitudes !

Après avoir tout installé et fait un plein de courses, nous prenons la route – à gauche donc – et nous arrêtons en fin de journée en bord de mer sur un petit parking. Les filles vont profiter de la mer pendant que je me repose.

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Au moment de passer à table; un employé municipal vient nous avertir que le parking est limité aux véhicules de moins de 4m. Avec nos 7m, on est donc un peu loin du compte. Après nous avoir indiqué un parking, il finit par nous inviter dans son jardin, où il nous laisse gratuitement l’accès à une salle de bains ! Cette hospitalité nous laisse un peu sans voix !

Le 30, nous reprenons la route et nous dirigeons sur les conseils de notre hôte vers les grottes de Waipu, où l’on peut voir les fameux vers luisants.

Contrairement à celle de Waitomo, beaucoup plus réputée, cette grotte n’est pas du tout aménagée. On doit marcher dans l’eau, et dans le noir, avant d’accéder à une seconde salle. Le plafond et les murs sont couverts de vers luisants , dès que l’on éteint les lumières le spectacle est saisissant, on se croirait en train d’observer la voie lactée en plein mois d’août.

Nous essayons tant bien que mal de les photographier mais nous ne sommes pas équipés. Voilà à quoi cela ressemble quand on a le matériel adéquat.

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Nous poursuivons notre route vers le nord et passons la nuit face à la mer, en bord de plage, dans un cadre exceptionnel. Avant de partir, Marguerite sculpte une magnifique sirène avec l’aide des filles.

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En remontant vers le nord, nous traversons de splendides paysages. Pour l’instant nous croisons très peu des fameux moutons mais plutôt quelques troupeaux de bovins qui ont façonné les collines en terrasses à force de marcher le long de sentiers horizontaux. Nous avions déjà vu ça en arrivant en Terre de Feu. On croise également quelques alpagas, qu’on a du mal à reconnaître car ils sont tondus, sauf la tête, ce qui leur donne un air bien laid ! On dirait des sortes de moutons au long cou !

Le paysage est très vert, très arboré : feuillus, conifères, palmiers, eucalyptus et espèces endémiques dont la fougère arborescente géante. Les bas-côtés sont très fleuris : des milliers d’agapanthes et quelques hortensias bleus.

La côte est très découpée, on s’en éloigne pour la retrouver régulièrement au hasard d’un tournant. Les plages sont pratiquement vides et très propres, avec toujours cette eau turquoise, qui est indiquée à 20 degrés, mais vu que Margue a réussi à s’y baigner, on la soupçonne d’être un peu plus chaude…

Nous arrivons dans la journée du 31 à Russel, première capitale de la Nouvelle Zélande où se trouve la toute première église du pays.

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A Russell se trouve également une mission fondée par un évêque français, Mgr Pompallier, dans laquelle on peut voir des ateliers d’imprimerie et de tannerie. Une guide explique aux filles tous le processus de fabrication et de reliure d’un livre. La visite de la mission est un peu expédiée par la guide mais les filles parviennent tout de même à manipuler l’énorme presse d’origine française et à imprimer une épreuve chacune.

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La mission est située en bord de mer, et la vue est superbe.

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Dans le camping où nous passons la nuit, on nous informe qu’il est possible d’apercevoir des kiwis à la tombée de la nuit. Nous partons dans un silence tout relatif pour tenter de les voir, malheureusement sans succès. Margue se console en lisant divers témoignages en ligne. Il est extrêmement difficile de voir des kiwis à l’état sauvage. Nous aurons néanmoins la chance d’en entendre et de voir des phasmes.

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A Russell, la mode semble être aux boîtes aux lettres originales. Certes on croise les classiques boîtes américaines au bâtonnet rouge et les jolies maisons en bois, mais dans un autre style, on a noté : un micro-onde, une bonbonne de gaz transformée en robot, un moteur de bateau, et même un lave-linge…!

Dans le centre de Russel, nous assistons à quelques parties d’une forme de pétanque géante sur gazon. Renseignements pris, ce sport se nomme en français le boulingrin dérivé de l’anglais ‘bowling green’…

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Ces premiers jours en Nouvelle Zélande sont très agréables, en dépit du monde. C’est la fin des vacances scolaires et on espère que cela limitera la foule sur les routes et aux sites touristiques. Pas sûr, car on croise beaucoup d’étrangers, et notamment des français, la plupart du temps des jeunes qui voyagent après avoir travaillé ici quelques mois.

Avant de nous diriger vers le sud, nous voulons passer par la péninsule de Coromandel, et reprenons donc la route d’Auckland dès la fin de l’école, en plein air pour certaines.

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