Premiers pas en Patagonie, en passant par Buenos Aires (3 – 18 novembre)

Nous arrivons à Buenos Aires le 3 novembre après avoir parcouru les 180km qui nous séparaient de la frontière et passé deux nuits au bord de la route.

Comme à chaque fois que nous approchons des grandes agglomérations, le choix des emplacements pour passer la nuit est assez critique. Il nous faut concilier plusieurs critères, au premier rang desquels la sécurité.

Marguerite déniche un loueur de camping-cars qui propose quelques places pour stationner, en banlieue de Buenos Aires. C’est parfait ! D’autant plus que notre frigo ne fonctionne plus qu’au gaz depuis quelques jours déjà et que notre hôte aura probablement de bonnes adresses à nous conseiller.

Il nous recommande effectivement un spécialiste des frigos à absorption chez qui nous nous rendons dès le lundi après-midi. En chemin, et comme nous l’avions déjà observé en Argentine à de nombreuses reprises, on voit des voitures garées dans la rue avec un bidon posé en évidence sur le toit. Cela signifie que le véhicule est à vendre. Pas de numéro de téléphone pour autant pour joindre le vendeur !

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Pedro, notre spécialiste frigo, accepte de le contrôler, mais refuse de le démonter… Nous nous garons devant chez lui pour pouvoir le démonter. Il me donne quand même un coup de main pour le sortir du CC car il ne passe pas par la porte. Évidemment… Il nous faut donc le passer par la portière à l’avant.

Il le garde chez lui pour le tester le lendemain matin. Je rejoins Marguerite qui a profité de cet arrêt pour attraper un bus avec les filles pour aller acheter quelques vêtements. Entre les habits volés ou perdus quasiment à chaque laverie ce ne sera pas du luxe.

Entre temps nous avons contacté les oncles et tantes Bourgoing de Marguerite que le reste de sa famille avait déjà rencontrés il y a quelques jours pendant que nous traversions l’Uruguay. Nous devons dîner lundi avec son oncle Pablo et déjeuner le lendemain chez sa tante Alicia et son mari Jorge.

Nous prévenons Pablo que nous aurons du mal à le rejoindre au restaurant avant 20h30. Pas de problème, de toute façon c’est trop tôt pour dîner nous dit-il. Nous arrivons sur place vers 21h et attendons finalement le frère de Pablo, Fernando (un autre Bourgoing) qui nous rejoint avec sa femme Romina et leurs deux enfants Valentina et Bartolome (tout le monde l’appelle Coco, à tel point que Pablo a même une hésitation pour nous donner son prénom). Le fils de Pablo, Gaston (en hommage à La Belle et la Bête nous dira-t-il), nous rejoint également. Pablo parle bien français. Avec notre espagnol à tous les deux qui prend forme et l’aide de Pablo, on s’en sort !

Après un très bon dîner et une séance de tarot avec Valentina qui nous confirme que l’on verra bien des baleines à la péninsule Valdés, nous sortons de table un peu avant une heure du matin. Les filles ne tiennent plus debout mais donnent le change. Les deux ados ont cours à 7h le lendemain, ça permet de relativiser ! Nous passons la nuit dans le jardin de la maison de Fernando et Romina qui nous accueillent gentiment.

Romina nous prépare un super petit-déjeuner le lendemain et on profite de son hospitalité pour faire deux machines. Nous retrouvons Pablo qui nous accompagne récupérer le frigo avant d’aller déjeuner chez Alicia et Jorge. Les résistances sont bonnes mais la carte électronique est grillée. On peut s’en servir au gaz à l’arrêt mais plus à l’électricité. On va se débrouiller mais il va falloir commander la pièce, ne serait-ce qu’en prévision de la revente !

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A nouveau, nous passons un très bon moment chez Alicia et Jorge. Pablo et Bartolome nous accompagnent, et nous retrouvons tout ce petit monde le soir chez Fernando pour une parilla « maison ». Les argentins apprécient beaucoup la viande, et la famille ne fait pas exception ! Sur les conseils appuyés de Pablo, nous goûtons quelques morceaux un peu inattendus comme des glandes thyroïdiennes ou un morceau d’intestin (allez, c’est que du mental !).

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Nous ne connaissions pas l’existence de ces cousins il y a encore quelques semaines. Grâce à eux, nous passons 3 jours à Buenos Aires en toute sécurité et bien entourés, en attendant de revenir visiter la ville à la fin de notre périple sud-américain.

Nous quittons B.A assez rapidement pour maximiser nos chances de voir des baleines, la fin de la saison approche ! Nous reprenons donc la route vers le sud et atteignons la province de la Pampa (en découvrant à cette occasion que la pampa désigne donc une province administrative), qui marque le début de la Patagonie que nous ne quitterons plus jusqu’à Ushuaia.

Le paysage change. Tout est plat, plus aucun arbre à l’horizon, et de moins en moins de circulation. Relativement, on croise en revanche de plus en plus de camping cars, vans aménagés et autres camions d’expédition qui tous descendent vers le sud.

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Sur la route, nous croisons toujours de nombreux petits mausolées en hommage à Gauchito Gil, dont un (particulièrement grand celui-ci) orné de dizaines d’enjoliveurs.

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On voit également d’autres petits monuments, cette fois agrémentés de bouteilles d’eau en plastique, en l’honneur de Deolinda Correa, une femme mariée dont le mari fut recruté pendant la guerre civile. Deolinda suivit son mari dans le désert avec son nourrisson, quelques provisions et deux gourdes d’eau. Lorsque ses vivres furent épuisées, elle se coucha à l’ombre d’un arbre, son fils au sein, et mourut de soif, de faim et d’épuisement. Son corps fut retrouvé le lendemain par des muletiers, mais le nourrisson était vivant.

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Nous passons une première nuit dans la petite ville de Mercedes. En cherchant un lieu pour stationner, on arrive dans un petit quartier résidentiel où l’on décide de s’arrêter en espérant ne pas se faire déloger.

C’est tout l’inverse qui se produit ! Au bout d’un moment une jeune femme vient nous voir pour nous dire qu’elle habite là, qu’elle est policière et de ne pas hésiter à venir utiliser sa salle de bains ou lui demander son aide. Un autre voisin vient également se présenter. Lui travaille dans la gendarmerie (on n’aura jamais été autant en sécurité !). On discute un peu avec lui le lendemain matin et rechargerons notre réservoir d’eau chez lui avant de partir.

Nous passons les deux nuits suivantes au bord de la route puis sur la rive d’un très beau lac dans un calme absolu.

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DSC_0448Après ces deux jours de route et avoir passé la barre symbolique des 10 000 km depuis notre départ de Lima, nous retrouvons l’océan, Atlantique cette fois, et décidons à cette occasion de faire un léger détour pour passer la nuit sur la plage à l’abri de dunes de sable qui rappellent les Landes. Les filles sont ravies. Au programme sans surprise, chasse aux coquillages et course dans les dunes.

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Au-delà des paysages qui évoluent, on croise également de nouveaux animaux, en particulier des tatous, des maras, sorte de gros lièvres à courtes oreilles, et plusieurs cigognes dans les nombreux marais qui bordent la route.

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Nous voyons également des renards à deux reprises juste devant le camping-car. On retrouve enfin un cousin du lama, plus proche de la vigogne croisée dans les Andes : le guanaco, qui traverse régulièrement la chaussée ou la piste devant nous.

Parfois, alors que les alentours de la route se désertifient, un panneau indique la présence d’une borne wifi gratuite, nichée en haut d’un poteau à 8 ou 10 mètres du sol. On les repère de loin aux quelques camions garés proximité.

Nous arrivons enfin le 10 novembre à Puerto Piramides, petit village d’où partent les pistes qui sillonnent la péninsule Valdés, ainsi que les excursions en bateau pour voir les baleines franches australes.

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Cette baleine mesure jusqu’à 18 mètres pour un poids maximal de 80 tonnes. Sa gueule est constellée de callosités où s’accrochent les coquillages. On la croise surtout en Antarctique, mais aussi dans le sud de l’Océan Indien.

Sur la route, on croise un convoi d’une vingtaine de véhicules allemands. Renseignements pris, ils voyagent en groupe et vont parcourir 30.000 km en 6 mois, de Buenos Aires à Ushuaia puis jusqu’en Alaska. Pas mal de route en perspective ! Et ce concept de grand groupe ne nous parle pas trop. Mais bon, il en faut pour tous les goûts !

En dehors de ce village où se concentrent quelques hôtels, restaurants et véhicules de voyageurs, le seul endroit où il est autorisé de stationner pour la nuit est une plage située sur la langue de terre qui relie le corps de la péninsule à la terre.

L’ambiance à Puerto Piramides nous rappelle un peu les Galapagos.

La péninsule est traversée par quelques pistes qui permettent d’en faire le tour. 220km, exclusivement en ripio, sorte de piste en « tôle ondulée » que nous avions expérimentée en Bolivie, pour aller aux deux points d’où on peut espérer apercevoir des orques.

Il faut y être à marée haute, les orques se laissant porter par la marée pour venir « prélever » sur la plage quelques jeunes lions de mer. On s’arrête en route pour observer des manchots et de gigantesques éléphants de mer auprès desquels les lions de mer semblent bien frêles.

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Une fois arrivés sur place commence le guet. Tout le monde s’y met, malgré le froid.

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Les lions de mer sont nettement plus gros que ceux que nous avions vus aux Galapagos. Et il y a effectivement quelques jeunes qui se prélassent sur le rivage.

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Malheureusement, les orques ne se montrent pas. C’est dommage parce que l’on sait que sept ont été vus la veille.

On circule à une vitesse de 50km/h en moyenne sur le ripio, et une épaisse couche de poussière vient progressivement recouvrir l’intégralité du CC (à l’intérieur bien évidemment). Le moindre placard, la salle de bains, les matelas, il y en a absolument partout. Nous rentrons à Puerto Piramides pour une seconde nuit, cette fois-ci sur une jetée face à la mer.

Nous avons rendez-vous le lendemain matin pour un tour en bateau. Au réveil, la météo n’est pas très bonne. Le temps est très brumeux et la visibilité s’en trouve largement réduite.

Au bout d’un bon moment à naviguer, nous apercevons enfin une baleine et un baleineau (de 5 bons mètres quand même). Ils sont assez proches du bateau. Les filles sont rassurées parce qu’elles se sont un peu fait attendre ! Ouf.

Pour finir la balade, on passe observer une petite colonie de lions de mer à proximité de la ville.

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Nous revenons en ville sans avoir été éblouis, au regard de tous les récits entendus ça et là, y compris la veille, évoquant de très nombreuses baleines, des sauts, etc. Mais Marguerite – qui pense la même chose – et moi prenons sur nous pour que les filles ne soient surtout pas déçues. Après tout, on est venu voir des baleines et on a vu des baleines.

Ça me trotte dans tête toute la journée. C’est quand même bête, rien que le premier soir, depuis le bord, j’en ai vu une qui n’arrêtait pas de plonger à 50 mètres du rivage et là on revient quasiment bredouille. Du coup, lorsqu’en fin de journée le temps se lève d’un coup, que les filles ont fini l’école et qu’on évoque la possibilité de retenter notre chance, pas besoin de se le dire deux fois.

Marguerite parvient à négocier un petit discount et c’est reparti, cette fois-ci sous le soleil, et toujours bien couverts.

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Il ne faudra pas 15 minutes de navigation pour tomber sur un baleineau qui multiplie les sauts, aux côtés de sa mère qui vogue tranquillement. Instants magiques. Elles se décident en plus à venir nous voir et plongent pour passer sous le bateau. On n’en demandait pas tant ! On mangera des pâtes pendant quelques temps (enfin c’est déjà le cas d’ailleurs) mais voilà une dépense que l’on ne regrettera pas !

Nous passons une seconde nuit sur la jetée et apercevons encore une baleine depuis le bord !

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Le lendemain nous retentons la traversée de la péninsule à la recherche des orques, hélas sans succès. On ne peut pas tout avoir !

Le 13 novembre, après avoir terminé l’école et refait quelques courses, nous partons vers la petite plage où il est autorisé de camper pour une dernière nuit sur la péninsule, avant de poursuivre notre route vers le sud, en direction de Punta Tombo où réside une colonie de 7000 manchots.

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Il nous faut absolument nous arrêter laver du linge avant de continuer. On passe donc une nuit à cette fin dans la ville principale de la région, Puerto Madryn, en bord de mer à proximité de quelques caravanes qui semblent occupées par des locaux et plutôt installées en longue durée.

La ville n’a pas d’intérêt particulier (en dehors de disposer de laveries) et nous ne nous y attardons pas. Juste une petite halte dans une aire de jeux face à la mer.

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Cette petite pause terminée, nous reprenons la route pour Trelew où se trouve un musée paléontologique renommé et la reproduction grandeur nature du plus grand dinosaure ayant jamais existé.

Le musée est très bien fait et on y trouve de nombreuses reproductions établies sur la base de restes trouvés dans la région.

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Une fois la visite terminée nous quittons la ville et prenons la direction de la colonie de manchots à 120 km plus au sud.

Cette fois nous sommes en pleine Patagonie. De petits buissons à perte de vue, une ambiance de bout du monde . Quelques poteaux électriques et quelques éoliennes viennent parfois troubler par leur verticalité cette platitude sans fin. Un vent terrible nous fait tanguer sérieusement et m’oblige à m’agripper un peu au volant, en particulier quand on croise un camion. Heureusement la route est en bon état, il ne reste plus qu’à réussir à rester dessus.

De temps à autre on croise un portail massif en pierre, qui signale l’entrée d’une estancia. Il arrive qu’un panneau précise à quelle distance elle se trouve. Le dernier que l’on a vu mentionnait 8km…

Le vent est tel qu’il finit par ouvrir le lanterneau avant, celui situé sur la capucine. C’est déjà arrivé une ou deux fois en roulant et nous avions pu le refermer sans mal. Mais là c’est plus grave, on réalise en se levant pour le fermer que tout le capot s’est carrément arraché du toit. Demi tour ! On reprend la route en sens inverse et Camille le repère – ou plutôt ce qu’il en reste – un peu plus loin dans les buissons. Il s’est brisé en retombant. Inutilisable. Nous avons donc un trou dans le toit au-dessus du lit de la capucine.

Sur ces entrefaites et alors que la jauge d’essence commence à diminuer de plus en plus vite à cause du vent, nous effectuons un détour de 25 km de ripio pour passer la nuit sur une plage, que nous partageons avec une vingtaine d’éléphants de mer.

Le lieu est très beau. Margue grimpe sur le toit et scotche un panneau de carton sur l’ouverture. Ça tiendra ce que ça tiendra mais au moins pour quelques jours en attendant de trouver une solution, ça devrait faire l’affaire. On renforcera avec un peu de gaffeur dès que possible. La nuit est très paisible et nous sommes heureusement bien abrités du vent.

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La journée du lendemain démarre par une bonne balade sur la plage à la rencontre des éléphants de mer, que l’on peut approcher d’assez près.

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Non sans avoir cueilli quelques fleurs pour la Ste Marguerite, nous repartons ensuite sur la piste pour enfin aller voir ces fameux manchots.

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Le site est très beau et bien organisé. On visite un petit musée et on déjeune sur place (ce qui vaudra à Rosalie une bonne petite intoxication alimentaire) avant de partir pour une promenade de 3km au beau milieu de 7000 manchots qui couvent leurs œufs dans des nids creusés dans la terre. On aperçoit même deux bébés manchots qui ne doivent guère avoir plus de deux ou trois jours. Superbe endroit !


Nous reprenons enfin la route en fin d’après-midi, toujours à faible allure au regard de notre jauge à essence, et arrivons dans une station-service où nous passons la nuit, secoués par le vent.

Nous y retrouvons les « Des boussoles et nous », une famille montpelliéraine avec 3 enfants rencontrée à Valdés. On y croise aussi un allemand qui projette de rejoindre la Colombie à vélo en 40 jours depuis Ushuaia…… ! Il roule 300km par jour, dort dans une petite tente, et a déjà un tour du monde à vélo à son actif. Pas mal !

Le lendemain, nous reprenons la route et dormons le long d’une superbe plage. La Terre de Feu n’est plus très loin…!

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8 commentaires sur “Premiers pas en Patagonie, en passant par Buenos Aires (3 – 18 novembre)

  1. Chers neveux Merci pour toutes ces découvertes que vous nous faites faire. Vous trouverez ci-dessous le mail d’amis très proches qui habitent Buenos Aires:Jean Edouard et Estella de Rochebouët. Jean Edouard est français et Estella argentine. Jean Edouard est à Buenos Aires depuis plus de 30 ans. C’est un angevin pure souche. Le mail de Jean Edouard est jer@atamisque.com Si cela peut vous être utile.Je lui envoie un message pour l’informer. Bien amicalement et bon voyage. Eric Levêque PS je suis un cousin issus de germain d’Aldric

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  2. Quel beau récit. On reste scotché (référence au collage au gafeur Yeurk yeurk !!) Mais mammie mougeot espère que les petites n’attraperont pas froid avec ce trou dans le toît. Mettez votre cache-nez les filles ! On vous embrasse très fort tous les 5
    Mum

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  3. Merci une nouvelle fois pour ce récit haletant! Par contre les glandes et intestins ne font pas rêver…Vos photos sont vraiment superbes, merci encore! Maintenant espérons que votre réfrigérateur va pouvoir rapidement se remettre en route et que votre capucine va retrouver sa fermeture…il va falloir que vos pièces détachées prennent rapidement la route pour la Terre de Feu…

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  4. Super ces récits de vos aventures. On pense bien à vous, au coin du feu… Si vous souhaitez que ma collègue Sophie vous laisse un petit colis de douceurs françaises (Nutella ou autre…) à la réception d’une pension d’El Calafate ou d’l Chalten (que vous pourrez récupérer lors de votre passage plus tard), n’hésitez pas à me passer une commande, elle décolle vendredi soir ! Je vous embrasse

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  5. Maintenant c’est l’Aventure avec un grand A, peut-être la partie la plus mémorable de votre périple… Le vent, la mer, les étendues désertes du bout du monde…pour ce problème de lanterneau, je sais que Maman Catherine a reçu la pièce et doit vous l’envoyer! Bonne continuation vers Ushuaïa…

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  6. Bonjour tout le monde,
    J’espère que tout se passe pour le mieux ?
    Je vous embrasse très fort.
    A bientôt. Et surtout passez de bonnes fêtes de fin d’année.

    Adelaïde

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