Cusco et la Vallée Sacrée (18 – 27 août)

près un restau au bord de la route dans lequel les filles ont pu profiter d’une tyrolienne géante au milieu des poules, nous arrivons à Cusco en début d’après-midi. Cette ville, vue de loin, me rappelle un peu Quito. En effet, elle se situe au fond d’une vallée et ses faubourgs s’étendent sur les flancs escarpés des montagnes pelées environnantes.

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Ici, le drapeau du Pérou est systématiquement accompagné d’un drapeau arc-en-ciel. N’allez pas vous méprendre, les péruviens ne sont pas spécialement gay-friendly, c’est tout simplement le drapeau de la ville, hérité des incas et quechuas ! Il paraît qu’il crée tant de confusions parmi les touristes que le maire pense à le modifier…

À Cusco, nous stationnons dans un parking recommandé dans notre super appli IOverlander, qui n’a aucun intérêt, sinon d’être très bien situé et fermé la nuit. À peine arrivés, nous nous dirigeons vers le centre historique pour une première visite. Il s’agit du monastère San Domingo, qui a été bâti sur d’anciennes fondations incas. On se balade près d’un mur de 6 mètres de haut parfaitement conservé et dans les vestiges des temples de la Lune, du Soleil, etc.

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Nous n’avons pas pris de guide, le fascicule et le Lonely Planet sont un peu succincts, donc nous nous baladons un peu au hasard, pendant que Guillaume est au téléphone avec quelqu’un de notre réseau de voyageurs dans le but d’avoir des conseils mécaniques. Devant ce haut lieu touristique, des femmes en habits traditionnels posent avec un agneau et un bébé alpaga nommé Daniel. Nous nous laissons volontiers prendre au piège et leur donnons une pièce pour la photo souvenir !

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Au retour, Camille fait son Cned dans le CC, pendant que Guillaume va faire quelques courses pour le dîner avec les deux petites. Rosalie, pour son plus grand bonheur, déniche une pâte à tartiner qui remplacera un peu son cher Nutella qui lui manque tant !

Le lendemain, après une séance d’école, dans le CC pour les deux grandes et dans un café avec Guillaume pour Olivia, nous partons visiter le centre historique. Après un pique-nique sur une jolie place, Guillaume nous quitte pour aller acheter/confirmer/imprimer nos billets de train, de bus et d’entrée pour le Machu Picchu ! Pendant ce temps, les filles et moi nous baladons et allons au marché San Pedro, qui est une immense halle couverte qui vaut le coup d’oeil ! On y croise, sans aucune logique, des stands de toutes sortes : viande faisandée à même le comptoir (on réprime des hauts le cœur), fleurs, fruits, épices, mixtures d’apothicaires dont des carcasses d’animaux séchées (Quel animal ? Pour quoi faire ? Mystère…) et bien sûr les inévitables stands de souvenirs pour touristes. Objectivement, ce sont des jolis objets issus de l’artisanat local. Les filles choisissent leur premier cadeau souvenir : un porte-clé lama en laine. On y trouve aussi de beaux tissus colorés, et, comme dans toute la ville, des ponchos, bonnets, pulls, tous prétendument en laine d’alpaga.

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Il paraît que la plupart sont en réalité en laine de mouton, car la laine d’alpaga, produit luxueux, est réservée à l’export. La majeure partie des touristes est d’ailleurs vêtue avec des ponchos, pulls jacquards ou bonnets péruviens. Pour l’instant je ne suis pas tentée car les motifs sont quand même difficiles à assumer, contrairement à Camille qui rêve d’un poncho !

En parlant de code vestimentaire, nous remarquons à quel point les péruviens sont habillés chaudement par rapport à nous. Étant donné l’altitude et le soleil qui se couche tôt, il est vrai qu’on supporte un pantalon et un pull léger, mais de là à porter un legging tricoté, un sous-pull, un gros gilet, une doudoune, une écharpe, un bonnet, et une couverture pour s’emmitoufler, cela nous paraît excessif… D’ailleurs, quelques jours plus tard, nous perdrons une sandale de Rosalie en ouvrant la porte à un auto-stoppeur et nous en rendrons compte trop tard. Impossible d’en racheter à Cusco, à cette saison, on ne trouve que des bottes fourrées et des baskets. On espère avoir plus de chance à mesure qu’on descendra en altitude et qu’on se rapprochera de l’été.

Revenons à notre visite du centre historique de Cusco où nous retrouvons Guillaume : Plaza de armas et ses jolies maisons coloniales aux balcons de bois, façades de la cathédrale et de l’église de la compagnie de Jésus, murs incas disséminés à travers la ville.

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Ces murs sombres ont la particularité d’avoir des pierres parfaitement assemblées, sans aucun ciment. Bien que de formes peu académiques, celles-ci s’emboîtent parfaitement comme une construction de Lego. On se fait photographier devant la fameuse pierre aux 12 côtés !

Pour clôturer ce grand tour, on monte par de jolies ruelles pavées vers la place San Blas et son quartier « bobo ».

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Nous avons beaucoup apprécié la ville de Cusco, dont tout le centre est joli et propre, et où nous nous sentons bien. Les filles ont leur petit succès et se font beaucoup photographier, en particulier Rosalie et ses cheveux blonds et Olivia qui les fait craquer avec ses petites lunettes. Elle est souvent embrassée par des passants attendris qui l’appellent « bébé ». Globalement, les enfants ici sont nombreux, souvent dans le dos de leur mère ou à jouer à côté d’elle dans la poussière le long des routes. Ceux qui sortent de l’école dans leur uniforme sont très soignés, ce qui n’est pas le cas des autres. Je ne sais pas quel est le type d’éducation ici, les enfants sont toujours très discrets et semblent obéissants ; en tout cas les adultes ont l’air étonnés quand ils me voient gronder les filles, en particulier Olivia qui se tient mal dans la rue et continue à s’échapper dès qu’on lui lâche la main.DSC_1306

Nous changeons le soir de lieu de camp, pour aller dans un camping qui nous a été conseillé, au-dessus de la ville, au milieu des eucalyptus. Nous y retrouvons notre ami Armando, un mexicain qui voyage seul et que nous avions déjà croisé à Nazca.

Le lendemain, nous laissons les filles profiter de cette forêt. Elles y trouvent une super cabane et se fabriquent des arcs. Plus tard, nous visitons les ruines de Sacsayhuaman, à 5 minutes à pied de notre camping. Pour l’anecdote, les touristes retiennent le nom du site en pensant à « sexy woman » ! Comme il n’y a aucun panneau explicatif, nous nous offrons les services d’une guide, Maria, qui parle français. Finalement, elle a un tel accent que les filles ne la comprendront pas vraiment.

Nous sommes bras nus, les filles ont un petit gilet, et plus le site se vide de ses touristes, plus nous mourons de froid à cause du vent de cette fin d’après-midi. Nous cherchons le moindre endroit pour nous abriter. Néanmoins, c’est un joli site avec d’impressionnants murs, des vestiges de tours, un ancien lac artificiel et un point de vue magnifique sur la ville.

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D’anciens glaciers ont laissé une colline polie qui sert de toboggan aux filles, ça descend très vite, attention aux fesses et à l’atterrissage !

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Pour clore la visite, nous allons rendre visite aux alpagas en liberté sur le site. Mal nous en a pris : Olivia, un peu trop téméraire pour en caresser un, se prend un léger coup de sabot, et nous nous faisons ensuite courser par un grand mâle fâché !

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Le lendemain, nous quittons Cusco pour nous diriger vers le Machu Picchu. Nous nous arrêtons déjeuner dans un restau chic, une fois n’est pas coutume, avec une vue imprenable sur toute une vallée ! Nous y sommes tout seuls. Je voulais tester la spécialité locale, à savoir le cochon d’Inde. Il est régulièrement proposé sur des brochettes géantes le long de la route, mais allez savoir pourquoi, je préférais faire cette découverte culinaire dans un endroit plus propret. Il est bien à la carte, mais dommage, ils n’en ont pas aujourd’hui ! Ça sera (peut-être) pour une prochaine fois.

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Nous ne nous lassons pas d’admirer le paysage pendant toute la route. Quelques lamas ou alpagas domestiques, des animaux de toutes sortes en bord de route : ânes, chevaux, poules, moutons, cochons noirs, etc. Je repère les logos ultra simples des partis politiques. Ils sont peints directement sur les murs mais le résultat est plutôt réussi. Choisiriez-vous l’épi de blé, la maison jaune, le poisson, l’arbre, le lama, le A, le coquelicot, l’inca, le ballon de foot, la pelle…?

De nombreuses maisons ont un bambou tendu devant leur entrée, avec un plastique rouge en boule au bout, un peu comme une grosse fleur. Il s’agit en fait des personnes qui proposent de la chicha, boisson à base de maïs légèrement fermentée (pas encore testée pour nous).

Après cette jolie route, nous arrivons en fin d’après-midi à Ollantaytambo, où nous nous garons dans un parking fermé.

Le lendemain matin, nous prenons le train pour la ville d’Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu. Nous avons beaucoup hésité entre plusieurs options.
D’abord celle de ne pas aller au Machu Picchu, en raison du prix et du nombre de touristes, et d’aller à la place à Choquequirao, qui est une autre immense cité inca en pleine forêt, tout à fait comparable au Machu Picchu, les touristes en moins. En effet, elle n’est pas accessible par la moindre route et demande quatre jours de treck (aller-retour) pour y accéder. Étant donné le peu d’entraînement des filles (sans parler de leur mère…), nous aurions alors pris des ânes pour qu’elles puissent se reposer régulièrement. À cela il fallait ajouter le muletier, éventuellement un guide, la location d’une tente, etc. Bref, tout ceci nous a paru un peu compliqué pour un budget pas tellement différent, c’est pourquoi nous avons laissé tomber cette option. Camille était déçue car elle souhaitait vivre une vraie aventure, mais sachant qu’elle ose à peine s’aventurer hors du CC quand il fait nuit, ça nous a semblé plus raisonnable.
Une autre option consistait à monter le plus haut possible avec le camping-car et de marcher ensuite jusqu’à la ville d’Aguas Calientes à pied pendant plusieurs heures. Option abandonnée aussi, nous préférions économiser nos forces.

Finalement nous prenons notre train grand confort, pendant 1h30, qui longe la rivière de l’Urubamba, avec vue sur les pitons rocheux. Nous arrivons à Aguas Calientes d’où notre bus ne part que trois heures plus tard. Au dernier moment, Guillaume qui a quelques regrets de ne pas sortir des sentiers battus, décide d’y monter à pied ! Il part donc avec Camille pendant que j’attends avec Rosalie et Olivia dans un restaurant. Cette ville n’a aucun intérêt, si ce n’est des thermes d’eau tiède qui ne nous tentent guère…

Nous nous retrouvons donc à l’entrée du Machu Picchu, nous après notre trajet en bus, Guillaume et Camille après une ascension d’1h20, et plus de 2000 marches, dans la forêt. Camille est fatiguée, bien rouge, mais contente de ce défi relevé.
Nous rentrons sur le site à 14h et en prenons plein la vue.

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Nous suivons les sentiers balisés pour faire les traditionnelles photos souvenirs à tous les étages. Guillaume redoutait un peu de ne pas apprécier le site à sa juste valeur du fait des probables hordes de touristes. Ce n’est heureusement pas le cas, car le site est exceptionnel et que les touristes ne sont pas gênants. Le flux étant continu, il n’y a jamais de foule. Nous avions préparé la veille, en fouillant sur internet, une petite note explicative des lieux les plus importants et tâchons de les retrouver.

Vers 16h20, Olivia commence à nous fatiguer car comme d’habitude elle n’en fait qu’à sa tête, et, alors que nous n’avons pas encore tout découvert, les gardiens commencent à fermer quelques accès en vue de la fermeture à 17h. Qu’à cela ne tienne, Camille et moi remontons tout le site à partir de l’entrée, au pas de course, de peur de nous faire barrer le passage. Nous sommes tout de même à 2600m d’altitude et donc bien essoufflées…! Nous profitons de ces instants supplémentaires pour explorer de nouveaux lieux, dont le palais royal, dans lequel nous nous trouvons face à face avec un lama déterminé qui nous force à rebrousser chemin !

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Nous sommes presque seules sur le site, c’est magique.

 

Nous observons des vizcachas, sortes de gros écureuils de la famille des chinchillas, aux petites oreilles de lapins.

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Dix minutes après l’heure officielle de fermeture, nous sommes les dernières à quitter le site, en même temps qu’un classe de 5e originaire du sud du Pérou. Nous retrouvons Guillaume et les deux petites, et les élèves nous demandent poliment si elles peuvent les photographier. Finalement, la photo s’est transformée en trente portraits individuels -au moins- et nous devons à moitié leur fausser compagnie pour attraper le bus 10 minutes plus tard. Arrivés à Aguas Calientes, nous passons le temps dans un restaurant en attendant notre train de retour qui n’est qu’à 21h45 ! Nous achetons trois jeux de cartes (les nôtres étaient dans le sac volé à Lima…) et j’initie Rosalie au jeu du Pouty, jeu peu connu mais auquel nous jouions beaucoup en famille. Il s’agit d’un solitaire dans lequel on partage les as posés. Après quelques assouplissements dans des endroits improbables pour Rosalie, les deux grandes finissent par s’endormir dans le train, contrairement à Olivia qui résiste encore et toujours, et nous arrivons à Ollantaytambo peu avant minuit, où notre camping-car nous a sagement attendus.

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Nous sommes évidemment ravis de cette journée, qui est et restera un point fort de ce voyage, même pour les filles qui pourtant n’avaient jamais entendu parler du Machu Picchu il y a encore quelques mois. On nous avait beaucoup conseillé de visiter le MP à l’ouverture, c’est-à-dire à 6h, afin de voir le lever du soleil. Aucun regret pour nous car 1 : le soleil n’était pas tout à fait au RdV, et 2 : ça aurait été bien compliqué de lever les filles si tôt. De plus, notre horaire de visite nous a évité une nuit d’hôtel à Aguas Calientes et nous a permis d’être très tranquilles en fin d’après-midi sur le site.

Le lendemain, après une petite grasse matinée pour récupérer, nous allons visiter à pied les ruines incas d’Ollantaytambo. Nous sommes à nouveau les proies des fameuses mouches des sables, mais on ne s’y fait pas prendre deux fois, cette fois-ci on s’asperge de répulsif ! Le site est à nouveau très beau : ce sont des terrasses qui dominent la ville, avec une forteresse au sommet, des habitations et des fontaines dans la vallée.


Le programme de la journée est chargé, nous voulons voir deux autres sites avant de rentrer à Cusco. Nous allons d’abord voir les salines de Maras, constituées de 3000 bassins, dans lesquels sont récoltées des tonnes de sel tous les ans. L’eau coule de la montagne légèrement boueuse, mais surtout saturée en sels minéraux, d’où cette récolte exceptionnelle.

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Le processus de récolte ressemble à celui qu’on peut observer dans nos marais salants, l’eau semble filtrée d’un bassin à l’autre, pour ensuite s’évaporer et permettre la récolte du sel. Pas d’explication sur le lieu, mais de jolies photos à prendre. C’est à cet endroit que nous prenons un ouvrier en stop et que nous perdons très probablement la chaussure de Rosalie.

Nous traversons ensuite la petite ville de Maras où des petites filles nous indiquent le chemin. Elles sont très intriguées par le camping-car, « una casa rodante », mais malheureusement nous n’avons pas le temps de les faire monter. Nous croisons de nombreux troupeaux qui traversent le village comme si de rien n’était.

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À la tombée de la nuit, nous arrivons sur notre dernier site de la journée : Moray. Il s’agit de terrasses concentriques, qui datent à nouveau de l’époque inca. Elles permettaient d’organiser les semences en fonction du degré d’ensoleillement et d’humidité exigé par chaque variété. Nous sommes seuls, le gardien nous propose de passer la nuit sur le parking, mais nous devons rentrer à Cusco.

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Effectivement, le lendemain, nous avons RdV dès 8h dans un garage à l’autre bout de la ville pour régler notre problème d’injection. Je fais l’école aux grandes dans le camping-car pendant que les mécanos s’activent. Ensuite, nous laissons Guillaume et traversons un no man’s land à la recherche d’un taxi. Nous observons des ouvriers fabriquer des grosses briques à partir de terre découpée, un taureau attaché à un piquet en pleine rue, et finalement après quelques kilomètres en taxi, nous arrivons dans un centre commercial pour trouver des barrettes promises à Olivia, des chaussures pour Rosa (sans succès) et surtout pour faire un gros plein de courses car un gentil voisin au camping nous a réparé notre frigo ! Guillaume nous retrouve sur le parking.

En rentrant au camping, nous sommes bloqués par une foule dans les deux sens car il semblerait qu’il y ait un concert organisé dans le champ d’à côté. Impossible de passer ! Les gens qui sont serrés comme des sardines rigolent quand je leur demande, avec mes trois mots d’espagnol, de nous laisser passer. Une policière nous propose de lui laisser dix minutes pour régler ça mais nous préférons nous éloigner. En chemin, nous croisons un camping-car français dans l’autre sens. Nous échangeons trois mots avant de nous faire trop klaxonner, et pensons les retrouver plus tard au camping. Nous allons nous garer beaucoup plus loin et dînons en espérant que l’entrée se fluidifie d’ici notre retour. Ce n’est pas vraiment le cas mais au moins nous pouvons passer ! Le concert ne nous dérangera pas trop.

Le lendemain, dans la matinée, les français croisés la veille arrivent ! Ils n’avaient pas réussi à accéder au camping et ont dormi un peu plus haut sur un parking. Nous sympathisons immédiatement avec cette famille lyonnaise : Guillaume et Audrey, Malone (8 ans 1/2), Côme (5 ans 1/2) et Romy (4 ans). À partir de là commencent des petites vacances pour nous. Nous ne voyons plus les 4 grands de la journée : arcs, cabanes, jeux de société…

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On ne voit pas plus les deux petites qui lavent leurs jouets à grande eau dans la douche du camping et enchaînent les bêtises en toute discrétion ! Le camping est très plein et on rencontre beaucoup de monde : des australiens, des hollandais, mais surtout beaucoup de français ! Nous retrouvons deux couples de retraités qui passent leur temps à voyager, et, outre la famille d’Audrey et Guillaume, rencontrons des saisonniers, et des couples un peu plus jeunes que nous, qui voyagent en vans. Le soir, les 6 enfants regardent « La guerre des boutons » dans le camion de nos nouveaux amis, tandis que nous dînons entre adultes dans notre camping-car : les 4 parents, Mathilde et Romain qui viennent de Nantes, Anne-Laure et Antoine qui viennent des Vosges, nous sommes 8 ! Il faut se serrer mais nous passons un bon moment !

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Le lendemain, nous avions prévu de partir, mais les filles et nous sommes si bien que nous décidons au dernier moment de prolonger notre séjour au camping d’une nuit ! Les filles profitent bien de leurs nouveaux copains, les petites s’offrent des cadeaux, et on trouve quand même deux heures pour faire l’école. Le soir, nous allons tous dîner au Green Point, un super bon restau végétarien de Cusco !

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Cette pause dans notre périple nous a permis de profiter de la convivialité des voyageurs, et de découvrir toutes sortes de véhicules. Les étrangers ont souvent des camions 4×4 super équipés et tout conforts à intérieur. Quant aux français, ils sont visiblement beaucoup plus routards que nous : l’espace est plus réduit, il n’y a pas de douche et souvent pas de toilettes dans leurs camions, les lits ne sont pas fixes, d’où une manutention matin et soir… Notre camping-car est vraiment tout confort, rien ne nous manque à l’intérieur. Nous aurons bientôt l’occasion de vous en dire plus lors d’un sujet sur notre vie quotidienne !

Ce matin, nous avons donc fini par quitter ce camping si agréable et sommes partis pour visiter notre dernier site de la vallée sacrée : Pisac. C’est à nouveau un bel endroit avec des terrasses dans la partie agricole et beaucoup d’habitations. Dans la falaise face à nous, de nombreux trous renfermaient les tombes d’environ 10 000 incas. Le cadre est magnifique car il surplombe toute la vallée.

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Après cette visite, nous quittons la région de Cusco en direction du lac Titicaca. Nous y serons d’ici 2-3 jours. Notre premier stop en camping sauvage se situe au bord d’un petit lac fort joli !

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5 commentaires sur “Cusco et la Vallée Sacrée (18 – 27 août)

  1. Merci pour ces beaux articles, très bien rédigés, qui nous permettent de participer un peu à votre fabuleuse aventure!! Supers toutes ces rencontres et ces splendides paysages. N’hésitez pas à rajouter parfois les dates pour nous permettre de bien identifier le périple. J’espère que le cloche-pied n’est pas trop fatiguant pour Rosalie… grosses bises !

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  2. Excellent !! Les photos sont magnifiques (en particulier les salines de maras).
    Tout semble aller pour le mieux et je m’en réjouis ! Cool d’avoir rencontré d’autres familles avec enfants du même âge!
    Bonne continuation pour votre voyage 🧳
    😘

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  3. Hello Marguerite et Guillaume, j’attendais le Machu Picchu avec impatience depuis le début de votre périple et j’avoue que c’est le must sans oublier les 1ères rencontres avec d’autres aventuriers comme vous et les filles. Un véritable plaisir de lire vos récits qui permettent de voyager tout en étant coincé entre Boulogne, ILM et Guyancourt.
    À bientôt de vous lire
    Willy

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  4. Hello!
    Je viens de commencer à raconter vos aventures aux enfants et ils sourient en écoutant vos aventures, en découvrant que Rosalie est fan de Nutella, que les alpagas ne sont pas si amicaux que ça, en admirant les tenues des locaux (et les chapeaux !).
    Bravo les globe-trotteurs, continuez à en prendre plein la vue et à partager avec nous vos aventures ! Bonne route !
    Un grand bonjour de Lucas pour Rosalie.

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  5. Magnifique découverte au pays du Temple du Soleil! c’est toujours un grand plaisir de vous lire…
    Hier soir nous avons bien pensé à vous en regardant « Echappées belles » au Pérou sur la 5!
    Continuez à nous émerveiller..

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