Regards croisés sur Lima (31 juillet – 8 août)

Partie 1: Lima: premiers pas et impressions 

Après quelques heures de vol et une escale à Guayaquil, nous arrivons à Lima. Direction  l’auberge de jeunesse « The healing dog », nommée d’après leur mascotte, un grand chien sans poil d’une race commune ici. Ceux qui nous connaissent bien savent qu’aucun de nous ne l’a particulièrement pris en affection. 

Nous sommes confiants car nous savons que notre camping-car est arrivé en avance et nous a même devancés. Nous réduisons donc notre réservation à l’auberge de jeunesse à 4 nuits au lieu de 6. Mauvaise idée finalement car de nombreux déboires administratifs nous ont obligés à prolonger notre séjour de 5 nuits ailleurs.

Nous sommes dans une jolie auberge, dont les chambres sont disposées autour d’un patio fleuri. Chambre de 4 lits superposés pour nous, Olivia dormira tête-bêche avec chacun de nous à tour de rôle.

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Salles de bains et cuisine partagées. Nous prenons un coup de vieux en remarquant que, bien que nous sentant toujours aussi jeunes, tous les étudiants de passage ici nous dévisagent comme de vieux extra-terrestres avec des enfants trop bruyants…!

Guillaume avait géré toutes les démarches pour le camping-car et l’envoi des deux cartons complémentaires depuis la France, c’est donc lui qui reprend ces deux dossiers ici, d’autant qu’il commence à bien se débrouiller en espagnol. Contrairement à moi, mais je garde espoir… Du coup les filles et moi laissons Guillaume à sa vie de transitaire et à ses allers-retours et nous prenons le temps de vivre dans notre quartier. On passe les matinées à l’auberge, dont notre chambre se prête parfaitement à la confection de cabanes.

Les filles se lancent des défis « sculptures en pâte intelligente », les grandes se mettent à vraiment lire (avec plus d’un livre par jour, Rosalie va bientôt nous ruiner en achats sur la liseuse…), Camille répond fièrement à ses premiers e-mails, Olivia fait encore et toujours le clown pour charmer son monde. L’ambiance est plutôt bonne, je pense qu’elles sont finalement assez contentes d’avoir un programme très léger.

Les après-midi, nous faisons des courses pour le dîner, nous allons dans les aires de jeux, etc. On finalise également notre équipement vestimentaire (jean à paillettes pour Oli et polaire pour Guillaume) et on fait des virées dans les centres commerciaux pour équiper le camping-car en vaisselle et linge principalement.

On commence également la série des Cités d’Or, qu’aucun de nous ne connaissait, dans le but d’initier les filles à la culture inca. Ça ne pouvait pas mieux tomber, les premiers épisodes se passent aux Galápagos et à Lima !

Nous attendons Guillaume pour visiter le centre historique, mais décidons d’aller quand même voir sans lui des ruines pré-inca pas trop loin.

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Finalement, une fois arrivées, les filles n’ont déjà plus beaucoup de courage. Quand on m’annonce 30 minutes d’attente, puis visite guidée obligatoire d’une heure en espagnol, on laisse tomber… On en fait le tour à pied et les filles sont contentes car on voit un écureuil sur les fils électriques !

En milieu de séjour, nous devons changer d’hôtel car nous sommes toujours sans camping-car. Finalement, grâce aux bons tuyaux de Guillaume, nous atterrissons dans un hôtel tout proche et pour le même prix que notre auberge, nous avons un petit deux-pièces avec cuisine à l’étage. Les filles sont un peu tristes de quitter leur nouvel ami, Astor, petit marseillais de 5 ans dont la mère est argentine et qui passe tout l’été entre le Pérou et Buenos Aires.

Le dimanche, nous allons visiter le centre historique tous les cinq. A peine arrivés, même surprise qu’il y a deux semaines à Quito : une fanfare et des danseurs de rue ! C’est à l’occasion du grand pèlerinage à la vierge de Copacabana (petite ville sur les berges du lac Titicaca) qui aura lieu le lendemain. On reste donc à admirer le défilé, les costumes sont tous plus beaux les uns que les autres ! De nombreux danseurs portent religieusement leur icône autour du cou. Mais finalement il y a plus de 45 villes représentées, cela doit faire pas loin de 3000 personnes ! Après environ 1h30, on a du mal à décoller les filles mais il faut bien aller déjeuner…!

 

La balade de l’après-midi sera donc un peu écourtée. La visite guidée en espagnol du monastère San Francisco et de l’église San Domingo se fait au pas de course et se clôture par les catacombes et ses 70 000 ossements ! Cette visite sera suivie d’un tour entre la Plaza de armas et la plaza San Martin. Ces deux places sont magnifiques, l’artère entre les deux est vraiment quelconque mais elle a l’avantage d’abriter des marchands de glaces et de popcorns !

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Le lendemain, nous allons dans un marché local pour acheter bassine et balai. Davantage que par les fruits exotiques, les filles sont très intéressées par la panse ou la langue de bœuf qui pendent devant elles.

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Nous sommes aussi allés deux fois au bord de la plage, malgré un temps pas tellement engageant. Notre quartier, Miraflores, s’étend sur un plateau dont les falaises se jettent directement sur la plage. 249 marches, une passerelle par-dessus l’autoroute et nous voici sur une plage de galets gris. Ces balades sont l’occasion de s’offrir des crêpes au Nutella chez « Besos francès », au pied du parc del amor.

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Sur la plage, on ramasse des coquilles d’oursin, ou des déchets, au choix ! Mon objectif est qu’on ne reparte jamais d’une plage sans au moins un déchet chacun ! Objectif largement atteint aujourd’hui, en particulier grâce au zèle d’Olivia qui rattrape celui d’autres personnes que je ne citerai pas…!

Nos impressions sur Lima. Présentée dans notre guide comme la deuxième mégalopole la plus aride du monde après Le Caire, on a du mal à l’imaginer car elle est constamment recouverte d’une épaisse brume, quand ce n’est pas carrément quelques gouttes. On ne voit pas le soleil de tout notre séjour là-bas.

Le centre historique est joli, avec des bâtiments harmonieux, alors que les autres quartiers sont un mélange de hauts buildings sans âme et de maisons inachevées. Pas de déchet par terre (heureusement car Olivia ne peut plus s’arrêter de tout ramasser), sûrement grâce aux innombrables employés municipaux, des ronds-points et des avenues fleuris et bien tenus. Mais partout on retrouve cette pollution et cette poussière omniprésentes qui ont raison de tous nos vêtements clairs. Les règles de circulation sont à nouveau différentes des nôtres mais on parvient enfin à les déchiffrer : la priorité est donnée à celui qui a klaxonné en premier ! Le niveau de vie me surprend également, les enseignes et les prix sont très proches de ce que l’on trouve en Europe. Les centres commerciaux de type Galeries Lafayette sont présents à littéralement tous les coins de rue. Ici, aucun costume traditionnel, les gens sont habillés comme nous en doudoune/jean/baskets. Les vendeurs de rue proposent plus souvent des confiseries suremballées plutôt que les spécialités locales auxquelles on s’attendait. Ici, les rares personnes à faire la manche offrent en échange des bonbons à piocher dans leur paquet, et ça a l’air de marcher.

Nous tombons en plein pendant les jeux panaméricains que les filles regardent parfois à la réception de l’hôtel. Nous avions vu à l’aéroport la délégation mexicaine et nous croisons devant leur hôtel les canadiens.

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Finalement, et plus tard que ce que l’on avait imaginé, Guillaume reçoit le OK pour aller chercher le camping-car au port. Nous l’attendons avec tout notre chargement.

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Il revient dans l’après-midi et nous décidons de partir dans la foulée car nous voulons dormir loin de Lima. On nous a prévenus de toujours nous arrêter avant la nuit, par mesure de sécurité.

Or, ici la nuit tombe tôt, peu après 18h. Nous chargeons vite tout en vrac dans la soute, sur les banquettes, etc. Et là, catastrophe, pris par l’excitation du départ imminent, nous manquons cruellement de vigilance ! Un homme en profite pour se servir sans qu’on le voit, il prend un sac à dos sur le siège passager. Nous nous en apercevons presque immédiatement mais c’est malheureusement trop tard, il a fui en taxi ! Je suis catastrophée et surtout très triste quand je prends conscience de ce que contient ce sac. Ni passeport, ni carte bleue heureusement, mais l’ordinateur qui contient de précieux dossiers, notre disque dur externe sur lequel est enregistrée, entre autres, l’intégralité de nos photos depuis 2002, des câbles et chargeurs, et le double de toutes les clés du camping-car ! Je suis évidemment très remontée contre moi même, quelle erreur de débutant ! Embêtée pour l’ordinateur et la dose de travail à reconstituer (contacts, itinéraire, préparatifs pour l’école des filles, archives de mes classes, etc.), et tellement démunie devant ces photos perdues. Nous avons une autre sauvegarde à la maison, mais elle date d’il y a au moins deux ans, sous réserve que le disque dur fonctionne encore…!

Nous avions hésité à tout transférer sur un Cloud, mais comme nous n’étions pas sûrs de la connexion que nous aurions ici (sans parler du bilan carbone des data centers…), nous avions opté pour un nouveau DD externe, que nous n’avions pas encore utilisé celui-là… Bref, bien sonnés, nous sommes surtout inquiets à cause des clés bien sûr. À quel genre de voleur avons-nous affaire ? Serait-il capable de nous suivre en dehors de la ville et de nous dépouiller de tout, voire même de partir avec le camping-car ? Notre logeuse a l’air encore plus inquiète que nous, ce qui n’est pas pour nous rassurer…

Guillaume va porter plainte, pendant qu’elle visionne les enregistrements de ses caméras de surveillance en boucle. Finalement, avec tout ça il est très tard. Nous décidons de garer le CC dans un parking gardé et de dormir une nuit de plus à l’hôtel. Nous ne passerons pas une nuit sereine. De mon côté, je ne me suis pas encore remise de cette mauvaise expérience. Guillaume, bien plus philosophe, me répète que l’important est que nous allions tous bien et que nous ayons toujours nos passeports. Nous choisissons de ne pas changer les serrures et le contact, cela serait très compliqué pour un risque finalement assez faible. Nous referons des doubles à l’occasion.

Le lendemain, Guillaume va acheter un nouvel ordinateur, un câble IPhone, et un siège auto pour Olivia, pendant que les grandes et moi installons le camping-car. Bonne nouvelle, le voleur n’est pas revenu le visiter cette nuit, c’est déjà ça. Nous pouvons donc tranquillement faire les lits, défaire les valises et les cartons, installer nos divers achats dans les placards et la soute.

Ça y est, nous pouvons partir, sans regret de quitter Lima, qui nous laissera (en tout cas à moi…) un goût amer ! Nous vérifions à tout hasard que nous ne sommes pas suivis et choisirons nos prochaines étapes avec soin en jouant la carte de la sécurité.

Partie 2: dans les méandres de l’admistration péruvienne

Lorsque nous avons appris lors des préparatifs que la compagnie maritime exigeait que le véhicule soit absolument vide, la question s’est rapidement posée des modalités d’envoi ou d’acquisition sur place du matériel et des équipements nécessaires.

Nous avons décidé de quasiment tout acheter sur place à notre arrivée à Lima à l’exception de l’équivalent de deux cartons, contenant les affaires d’école, quelques livres et jouets, et l’équipement verstimentaire pour affronter l’hiver. Afin de ne pas nous encombrer lors de notre escale aux Galapagos, nous avions choisi de les envoyer par avion directement à Lima.

Nous étions convenus avec le transporteur d’une arrivée le 31 juillet à Lima pour que nous puissions les récupérer des notre arrivée.

Je me rends donc le 1er août à l’aéroport avec Hube, le chauffeur de taxi qui nous avait accompagnés depuis l’aéroport à notre arrivée. Sans avoir d’indication particulière nous nous rendons au comptoir American Airlines qui m’oriente vers le terminal cargo à 5 minutes en voiture.

Une fois sur place je me rends dans le bureau d’American Airlines pour signer les documents et récupérer les deux cartons. La personne qui tient le bureau m’explique qu’il reste une formalité à accomplir consistant à rémunérer la société qui gère toute la logistique du terminal cargo, à hauteur d’une centaine de dollars et au titre de la «  manutention ».

Pour accomplir ce règlement je dois me rendre à la banque puis aller chercher un récépissé auprès de la société concernée, récépissé que je devrai rapporter pour pouvoir emporter les cartons.

Deux banques plus tard, me voilà à l’autre bout du terminal pour aller chercher le précieux récépissé. Il me faut mon passeport pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte sécurisée… passeport que j’ai dû laisser à l’entrée des bureaux pour obtenir un badge d’entrée.

Hube à qui j’avais demandé de m’attendre le temps que je récupère mes cartons commence à trouver le temps long. Un peu usé mais confiant, je repars donc à l’entrée chercher mon passeport, avant de revenir m’identifier au second poste de contrôle, toujours à l’autre bout du terminal.

Une fois le récépissé en mains, je retourne au bureau d’American Airlines pour récupérer les cartons. Impossible de les récupérer à la main me dit-on, je dois venir avec un véhicule directement dans la zone cargo.

Cela paraît simple et c’était aussi mon sentiment quand on me l’a indiqué, mais en réalité c’est là que les choses ont commencé à vraiment se compliquer.

On me donne les infos au compte goutte et personne n’est capable de m’expliquer l’ensemble des étapes à effectuer pour pouvoir se présenter à la porte de la zone cargo avec son véhicule.

Je ne vais pas revenir en détail sur les heures qui ont suivi mais à ce moment-là cela fait déjà 3 heures que je me débats. Je comprends qu’il va me falloir encore passer par les douanes pour déclarer puis  valider le contenu des cartons, repayer la société Talma (toujours la même, et toujours pour une centaine de dollars) au titre cette fois de la gestion administrative de mon importation…), faire enregistrer le taxi d’Hube auprès des services du Terminal cargo avant de pouvoir espérer rentrer et le tout bien sûr dans des bureaux disséminés à tous les coins du terminal, et dans un espagnol approximatif.

Au bout d’1h d’attente à la douane, on m’indique que dans tous les cas ça ne sera possible que le lendemain au regard du nombre de dossiers à traiter. J’insiste un peu dans la mesure où il n’est encore que 16h mais rien n’y fait. J’aurai passé cinq heures à l’aéroport. Mon dossier progresse mais j’ai quand même le sentiment de reculer de deux pas à chaque nouvelle étape franchie…

Le lendemain à 8h30 je me représente aux douanes. On me reconnaît à toutes les étapes ce qui permet enfin d’avancer. Je comprends qu’il me faut m’équiper d’un casque et de chaussures de sécurité pour accompagner le douanier dans l’entrepôt pour contrôler et valider le contenu des deux cartons.

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Deux heures et quelques formulaires plus tard, nous voici avec Hube (qui est toujours de la partie) dans la queue pour accéder aux quais de déchargement. J’ai presque du mal à croire qu’on nous laisse passer ! Le gardien tente bien de bloquer le véhicule puisque la zone n’est pas autorisée aux taxis mais vu qu’on ne me laisse pas y entrer à pied non plus, il finit par se résigner.

Nous les aurons mérités ces cartons ! Pour en avoir reparlé depuis il semble que le pays soit particulièrement procédurier et qu’il ne s’agisse pas d’une expérience isolée. Je pense que l’on procédera différemment la prochaine fois…

Au regard de cette expérience, les démarches nécessaires pour faire sortir le camping-car du port m’ont paru enfantines.

Dès notre arrivée à Lima, je me rends chez le transitaire qui gère les formalités. Il faut faire authentifier mes papiers pour pouvoir engager la procédure. Nous nous rendons donc chez un notaire à cette fin.

Mon contact m’informe que la procédure prend généralement deux à quatre jours – il nous en faudra finalement sept.

L’attente est d’autant plus longue que je n’ai pas de visibilité. Chaque jour je prends des nouvelles auprès du transitaire.

Il semble qu’il y ait un point bloquant avec mon passeport, sur lequel le douanier a inscrit un « 90 » qui ressemble plus à un « 20 » : sans sourciller, le transitaire me dit donc que tout est en ordre et que je suis donc autorisé à faire entrer le véhicule au Pérou… pour 20 jours.

Bref. Entre deux balades avec les filles, je mets à profit l’attente supplémentaire pour assurer le Camping Car. Le troisième assureur est le bon. Évidemment nous ne rentrons pas totalement dans les cases mais là où les deux premiers ont renoncé, La Positiva nous assure volontiers le véhicule en tant que « camionetta rural ». On s’en contentera !

Le jour J est arrivé. Tout se passe sans problème : après avoir trouvé l’entrepôt avec Rosalie qui a fait l’aller retour avec moi à une trentaine de km de Lima, près du port de Callao, nous récupérons le camping-car et prenons la route sans tarder pour retrouver les filles.

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Le siège auto que nous avions laissé dans la soute pour Olivia a disparu en route mais le véhicule en lui-même semble en bon état; c’est le principal ! Idem pour la protection isotherme pour pare-brise toute neuve que nous avions également glissée au fond de la soute.

Avec le recul, on se dit que les difficultés rencontrées pour récupérer nos cartons sont finalement un  moindre mal : on a bien fait de ne pas charger le CC avant le départ…

La suite de l’histoire est moins sympa, vous la connaissez.

Une fois que la police nous retrouve, on nous presse pour aller porter plainte au commissariat. Cela ne nous rendra pas notre sac à dos mais c’est nécessaire pour l’assurance. Dans tous les cas, nous allons devoir décaler notre départ d’une journée encore pour ne pas partir trop tard.

Je pars donc accompagné d’une des personnes de la chambre d’hôtes (qui n’a rien vu, qui ne parle ni anglais ni français, mais qui a l’air de tenir à m’accompagner quand même !).

Le dépôt de plainte se passe rapidement. L’officier de police tique parce que je n’ai pas les papiers du véhicule sur moi, mais Marguerite nous les envoie par scan.

De retour avec les filles, je pars en quête d’un parking pour la nuit. Nous ne sommes pas sereins de laisser le camping-car (avec ou sans nous) dans la rue dans la mesure où ils ont une clé…

Nous partons le lendemain en début d’après midi, après avoir racheté un PC et quelques équipements.

Nous sommes tous contents de quitter Lima et de prendre enfin la route !

 

10 commentaires sur “Regards croisés sur Lima (31 juillet – 8 août)

  1. Coucou les amis, quel bonheur que de vous lire ! Mais bien triste de cette mésaventure ! J’espère que Marguerite s’est remise de ses émotions!
    Ici, tout va bien ! Aubane a fait sa rentrée lundi. Hyper heureuse de retrouver ses copines.
    Et vous, comment vivent les filles ce séjour de presque un mois maintenant ? Comment se gèrent la cohabitation ?
    Grosses bises à tous les 5
    Elodie

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  2. Je vous plains d’être ainsi confrontés aux méandres de l’administration péruvienne…Rassurez-vous je pense que l’on est presque aussi procéduriers en France ou aux USA!!! et puis cela fera partie des souvenirs de ce tour du monde, des choses à raconter…Votre description de Lima est intéressante, conforme à ce que l’on peut s’imaginer vu d’ici…une ville polluée, un peuple sympathique, haut en couleurs, très croyant, qui fait une large place à la fête religieuse.
    Je vois aussi que Guillaume est philosophe: oui ce vol du sac de l’informatique et des clés est désolant, mais l’essentiel est que tout le monde aille bien, prêt à entamer ce périple en Amérique du Sud, avec Olivia, écologiste en herbe, gestionnaire cheffe des déchets !!
    Au plaisir de vous lire, prenez bien soin de vous.
    Michel et Laurence

    PS) je prend le risque de dire une bêtise, mais pourquoi ne pas avoir loué un camping-car sur place plutôt que de l’avoir acheminé par voie maritime? le coût aurait-il été exorbitant?

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    1. Bonjour Michel, merci pour ton message. Ta question est bonne on se l’est bien sûr posée. Plus qu’une location probablement très complexe voire impossible à mettre en place du fait de l’absence de ce type de véhicule dans la région en dehors de ceux importés par d’autres voyageurs, nous aurions en revanche pu l’acheter ici. Nous avons étudié cette option mais c’était prendre le risque de partir sans rien, d’attendre puis probablement de choisir un véhicule par défaut. Et pour 5 nous avions en tête un aménagement bien précis que nous avons eu bien le temps de chercher en France, sans compter les quelques modifications et renforts que nous avons pu ajouter. Il y a en revanche un marché ici alimenté par les familles qui revendent leur véhicule à l’issue de leur voyage. C’est ce que nous avons en tête pour le mois de janvier.
      Merci et à très bientôt!
      Guillaume

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  3. Merveilleux récit, palpitant….quelle expérience. Heureuse de vous savoir loin de ces premiers gros soucis . Dans l’attente de la suite, ….calme…Les filles ( et vous) auront plein de choses à raconter

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  4. Quels début pénibles de camping-caristes … nous avons souffert pour vous ! J’admire la côté philosophe de Guillaume tout ayant des envies de meurtre envers votre voleur !!! (peu de chances que cela ne se réalise …) Je pense que la suite sera plus apaisée et attends avec impatience vos récits bien écrits et captivants.

    Amé

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  5. Comme je partage ta détresse face à ce vol de sac Marguerite !
    Guillaume, j’admire le recul que tu as pris. Oui, le principal est bien que vous soyez tous en bonne santé !
    Quelle chance de voir ce deuxième défilé. Les costumes sont sublimes!!!
    Bonne poursuite du voyage et embrassez bien les filles 😘
    Magali

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  6. Marie-May à Rosalie:
    Coucou Rosalie! On a lu votre récit. J’espère que tout se passe bien pour toi et ta famille.
    J’ai lu que tu lisais beaucoup, moi aussi. Quel est le titre de ton dernier livre?
    Ps: J’ai regardé moi aussi  » Les Mystérieuses cités d’or »

    À bientôt pour de nouvelles aventures!

    Marie-May

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  7. Il ne faut pas vous en vouloir… nous avions rapidement arrêtés de notre côté les objets oubliés ou perdus au cours du Tour du Monde! Ca fait partie des impondérables… et on finit par se réjouir de savoir qu’au Pérou qqun porte ta casquette, en Bolivie ton casque de vélo, en Argentine tes lunettes de soleil 😉
    Et il y a des gens cools au Pérou… Nous avions oublié de notre côté à l’arrière d’un taxi notre sac à dos avec ordi, appareil photo, passeport, argent, … celui qui reste normalement toujours accrochés à nous… aidés par la patronne de l’hôtel puis toute la communauté des chauffeurs taxi de la ville qui faisaient circuler un appel radio, nous avions retrouvé notre sac à dos 2 heures après!! Et partions qques heures après pour le lac Titicaca où nous avions eu l’impression de passer 3 jours au Paradis!
    Profitez!!!
    PS: un autre truc auquel faire gaffe, ce sont les chargeurs d’ordi… on les sème dans les hôtel mais ils coutent env 100€ pièces 😉

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